Section de Gisors

Communiqué de la section de Gisors/Étrépagny du PCF

La semaine dernière, l'Impartial a rendu compte des « vœux » du chef de file du groupe N2G et du PS réunis d'où il ressort qu'il prétend toujours assurer l'exigeante fonction de maire. Or il a tenu des propos inadmissibles, indignes et incompatibles avec ses ambitions politiques : « Ici, à l'image de Ben Ali en Tunisie, les communistes s'attachent à la forteresse de Gisors. »

La section locale du PCF condamne avec fermeté ces propos. Le chef de file du PS oublie que les membres de la majorité municipale ont été régulièrement élus, à la suite d'une consultation parfaitement démocratique, en mars 2008. Toute référence ou comparaison à un régime dictatorial démontre son profond mépris des règles du suffrage républicain.

Le parti communiste a été le seul parti en France à s'élever dès l'origine contre la dictature de Ben Ali. C'est encore le député communiste, Jean Paul Lecoq, qui a interpellé le gouvernement Français sur son attitude de soutien à Ben Ali dans les premières heures de la répression sanglante des manifestants.

De plus, le parti communiste Tunisien a été interdit et a payé un lourd tribut sous la dictature de Ben Ali. Ses militants ont été poursuivis et emprisonnés. Hamma Hammami son porte-parole a été libéré par la révolution du peuple Tunisien.

L'apprentissage de la modestie et de la mesure dans les déclarations politiques devraient être la règle car nous n'oublions pas que Ben Ali, au même titre que Laurent Gbagbo en Côte d'Ivoire sont tous deux membres de l'internationale Socialiste ! Le PSE (Parti Socialiste Européen) n'a jamais pris de mesure de prévention à l'égard de ces deux éminents adhérents.

L'amalgame insultant fait entre le régime dictatorial de Ben Ali et la gestion de la majorité municipale ne grandit pas son auteur. Aussi, lorsqu'il déclare : « ...le rassemblement de la gauche c'est nous... », « ...nous sommes sur la bonne voie... », Ou c'est de l'humour (de mauvais goût), ou ses propos relèvent du fantasme.